Ce post ayant pour thématique « l’automobile » se propage sur internet, nous avons décidé de vous le livrer dans cette publication.
Son titre troublant (Insolite. CCV : Chrysler refait la 2 CV et rate son coup) est parlant.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», l’éditorialiste est connu et fiable pour plusieurs autres papiers qu’il a publiés sur le web.
Le post peut en conséquence être pris au sérieux.
Le papier a été édité à une date indiquée 2023-03-03 22:05:00.
L’article :
Dans les années 90, le géant américain s’intéresse aux pays en voie de développement et veut proposer une voiture simple à construire, facile à entretenir, le tout à un prix accessible. La Chine est le principal pays visé, d’où la première appellation du concept : China Concept vehicle. Chrysler, en pleine ascension depuis sa reprise d’AMC à Renault, rêve du potentiel du marché chinois.
Bob Lutz découvre les possibilités de l’ingénierie d’AMC sous la direction du Français François Castaing. Chrysler devient prolifique et produit la Viper, la Chrysler Prowler et le PT Cruiser.
Une époque de concept-cars
Dans les 90, le rétro est en vogue. Au Japon, la Lapin s’inspire directement de la 4L ; avec la Sambar, Suzuki rend hommage au Citroën HY.
En Europe, Giugiaro propose à Fiat de revisiter la 500 tandis que Rover revisite la Mini. En Allemagne, le Concept 1 de Volkswagen va aboutir à la New Beetle tandis que Renault, en 1996, présente le concept Fiftie qui est une reprise de la 4 CV. Rien chez Citroën qui, pourtant, pourrait décliner la 2 CV.
Comme rien ne vient, Bob Lutz, qui a vécu en Suisse, va reprendre le concept de la TPV de Citroën, qui était devenue la 2 CV : faire simple et économique.
Naissance de la CCV chinoise
En 1996, Chrysler va plancher sur son concept avec l’aide de François Castaing. Le nom, déjà, est une évocation de la petite Citroën : CCV pour « two C V » : deux chevaux. Quant à la forme, carrosserie ovoïde, phares ronds, toit ouvrant en toile, grandes roues de faible largeur, elle reprend les valeurs fortes de Citroën.
La CCV possède la même ambition que la 2 CV : motoriser les masses. Pour cela, on va reprendre un petit moteur bi-cylindre, une conception dans laquelle les pièces métalliques sont peu nombreuses pour éviter la rouille et un toit en toile qui recouvre aussi le coffre, comme pour les premières 2 CV.
Une conception moderne
Pour cette proposition minimaliste, c’est le designer Brian Nesbitt (l’homme qui a dessiné le PT Cruiser) qui officie et qui dessine un petit véhicule compact avec une garde au sol de 20 cm.
Le moteur envisagé est un bicylindre en V placé sous le capot avant. Le concept-car reçoit un bicylindre de 800 cm³ qui développe 25 ch (un moteur Briggs et Stratton d’agriculture).
La carrosserie est réalisée en polyéthylène téréphtalate (PET), un matériau recyclable fait à partir de bouteilles de soda. Elle se compose de quatre grands panneaux collés ensemble puis boulonnés au châssis métallique. La caisse ne pèse que 95 kg.
Etudiée pour être simple et pas chère
La coque est trois fois plus légère qu’une caisse acier et la voiture ne comporte que 1 100 pièces. Avec ces caractéristiques, la CCV pouvait être assemblée en 6,5 heures, soit trois fois moins de temps que pour un véhicule classique de l’époque. La CCV pesait 544 kg et pouvait (difficilement) atteindre 110 km/h. Mais elle ne coûtait que 3 000 dollars.
La CCV ne nécessitait pas de passage en peinture, le PET utilisé était teinté dans la masse. Côté prestations, la CCV se passait de crémaillères pour lever et descendre les vitres. Les sièges étaient comme le tableau de bord : rustiques et proches de l’indigence.
Présentation en 1997
Présentée en grande pompe au salon de Francfort en 1997, la CCV ne vise plus la Chine en changeant de nom. CCV veut désormais dire Composite concept vehicle.
Le projet fait quand même face à deux gros écueils. Techniquement, l’injection des éléments de carrosserie demandait des outils volumineux et lourds peu évidents à installer dans des pays en développement.
Autre point noir : le consommateur chinois, primo-accédant à l’automobile, appartenait à la classe moyenne et souhaitait une voiture statutaire.
Abandonnée en 1998
Le rachat de Chrysler par Daimler-Benz en 1998 sonne le glas de la CCV. Le constructeur allemand n’était pas intéressé par la CCV et avait demandé qu’à la suite du rachat, le projet soit abandonné.
Tout ? Non, car la technique de plasturgie développée pour fabriquer les carrosseries de la CCV a finalement été utilisée dans la production du hard-top du Jeep Wrangler.
Bibliographie :
Contes et récits de l’aventure automobile,Clicker Ici .
Goélette Cardabela/Collection des livrets techniques de la goélette Cardabela/Version imprimable,Le livre .
Photographie/Sociétés et Organisations/Éditeurs de cartes postales/Alphonse de Nussac,Le livre .
Ville30/Introduction,Le livre .
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