Notre équipe a relevé un éditorial sur le web dont la thématique est «l’automobile».
Son titre séduisant (Le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi en visite en Hongrie) synthétise tout le papier.
Le journaliste (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez donc faire confiance aux révélations qu’il édite.
L’encart a été divulgué à une date indiquée 2023-02-19 16:01:00.
Voici ll’article :
Publié le : 20/02/2023 – 00:01
Le plus haut responsable de la diplomatie au sein du Parti communiste chinois poursuit son voyage en Europe. Après Paris, où il a été reçu par Emmanuel Macron, puis Munich, Wang Yi est arrivé ce dimanche 19 février à Budapest. Les relations économiques entre les deux pays seront au cœur des entretiens.
Avec notre correspondante à Budapest, Florence La Bruyère
La Hongrie a été le premier pays d’Europe centrale à signer un partenariat sur les « nouvelles routes de la soie », ce méga-projet chinois destiné à ouvrir de nouvelles routes commerciales avec les continents africain et européen.
Exemple de ce partenariat : un consortium sino-hongrois construit actuellement une nouvelle ligne de train à grande vitesse entre Budapest et Belgrade, un projet financé grâce à un prêt accordé par la Chine – la Chine prête à la Hongrie 85% des 2,4 milliards d’euros alloués au projet.
Pour Viktor Orbán, commercer avec la Chine, c’est accéder à de nouvelles sources de financement, alors qu’une partie des fonds européens destinés à la Hongrie est toujours gelée par Bruxelles. C’est aussi traiter avec un partenaire beaucoup moins regardant sur l’État de droit que l’Union européenne.
Mais les relations entre les deux pays ne sont pas forcément au beau fixe. Après avoir invité l’université Fudan de Shanghai à ouvrir son premier campus européen à Budapest, le Premier ministre hongrois a abandonné le projet. Car la Hongrie aurait dû s’endetter lourdement auprès de la Chine pour financer ce campus. Une idée qui passait mal auprès des électeurs de droite. M. Orbán a donc jeté l’éponge, de peur de perdre des voix aux élections.
Autre problème : dans l’est de la Hongrie, l’industriel chinois Amperex (CATL) doit investir 7,5 milliards d’euros dans la construction d’une usine de batteries électriques. Des batteries qui seront fournies aux trois grands constructeurs automobiles allemands présents en Hongrie : BMW, Mercedes et Audi.
Mais le projet se heurte à une fronde des habitants de la région. Ils craignent notamment que les déchets rejetés par l’usine polluent les eaux souterraines.
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