A nouveau, ce site va vous dévoiler un post qui circule sur internet. La thématique est «l’automobile».
Le titre suggestif (Plus jeune, plus américaine, plus intense… La Formule 1 est redevenue une poule aux œufs d’or) en dit long.
Annoncé sous la signature «d’anonymat
», le journaliste est connu et fiable.
Vous pouvez par conséquent faire confiance à cette information.
Le texte a été publié à une date indiquée 2023-11-26 02:27:00.
Le championnat de Formule 1 touche à sa fin ce week-end avec la dernière course de la saison, à Abu Dhabi. La discipline confirme sa très belle dynamique, enclenchée il y a quelques années.
C’est l’histoire d’un virage à 180 degrés. Ringarde au début des années 2000, la Formule 1 est aujourd’hui devenue l’une des disciplines les plus cotées du monde, avec des chiffres à donner le tournis. La F1, en audience cumulée, touche 1,5 milliard de téléspectateurs à travers le monde et elle est suivie par 61 millions de fans sur les réseaux sociaux.
Formula one, la société qui gère la compétition, a réalisé 2,5 milliards de chiffre d’affaires en 2022 et devrait rester sur le même rythme cette année, si l’on en croit ses résultats semestriels.
Il y a pourtant quelques années, le sport peinait à déchaîner les foules. Bernie Ecclestone, « grand argentier » de la Formule 1, n’a jamais cherché à rajeunir un public vieillissant. Dans un entretien accordé aux Échos en 2014, celui qui était alors patron de la F1, assumait: « je préfère cibler l’homme de 70 ans très fortuné ».
Un coup de jeune pour la Formule 1
Trois ans plus tard, Liberty Media rachète les droits commerciaux de la F1 pour huit milliards de dollars, éjecte Bernie Ecclestone et décide d’appliquer la stratégie diamétralement opposée. La société américaine, spécialisée dans le « sportainment », fait tout pour rajeunir et dynamiser la discipline. Liberty Media revoit les formats des courses, allonge les essais, introduit un plafond budgétaire pour les écuries afin d’assurer un minimum de suspens.
Mais le coup de génie de l’entreprise américaine réside dans un partenariat noué avec Netflix en 2019 pour produire la série documentaire Drive to survive, qui raconte les coulisses et les petites histoires du circuit. La série cartonne, notamment auprès des jeunes. Les cinq saisons diffusées sur la plateforme ont déjà rassemblé 350 millions de téléspectateurs à travers le monde, et une sixième saison est dans les cartons.
Avec Drive to survive, la Formule 1 se fraye aussi un chemin vers le public américain. « Nous avons eu la chance de voir l’intérêt pour la discipline exploser aux États-Unis, en partie grâce à Netflix, en partie grâce aux réseaux sociaux, en partie grâce à la qualité du produit », a reconnu Greg Maffei, le PDG de Liberty Media, dans une interview accordée à Bloomberg.
À la conquête de l’ouest
Les Etats-Unis, marché majeur en termes de droits sportifs et de marketing, sont clairement la cible de Liberty Media. Pour la première fois de l’histoire de la F1, trois Grands Prix se sont déroulés chez l’Oncle Sam cette saison, à Miami, à Austin et, clou du spectacle le week-end dernier, à Las Vegas. Cela faisait 40 ans que les monoplaces de F1 n’avaient pas roulé dans la ville et Liberty Media avait mis les petits plats dans les grands.
L’entreprise, qui passe d’habitude par des promoteurs locaux ou des gestionnaires de circuit, est cette fois propriétaire de la course. Elle a investi 435 millions de dollars et s’est occupé du revêtement de la route, a construit des tribunes et des bâtiments, a fait de l’événement un véritable show, vendu 1.500 dollars pour trois jours aux spectateurs. Malgré des couacs sur la piste et des critiques sur l’organisation, e pari semble réussi, puisque la retransmission a attiré 1,3 million de téléspectateurs aux États-Unis, quatrième meilleure audience jamais réalisée sur le continent américain pour la discipline.
Illustration de cette américanisation, la Formule 1 intéresse maintenant le tout Hollywood. L’acteur Ryan Reynolds a ainsi pris une participation minoritaire dans l’écurie française Alpine il y a quelques mois, avec un consortium formé par les fonds Otro Capital, RebBird Capital Partners et Maximum Effort Investissement. Ensemble, ils ont apporté 200 millions d’euros et acheté 24% du capital de l’équipe.
L’empire sportif le plus cher du monde
Touche finale à la Formule 1 « made in USA », la constitution d’une écurie 100% américaine est sur les rails. Andretti, Cadillac et General Motors se sont ainsi associés pour déposer une candidature auprès de la FIA, la plus haute instance du sport automobile, pour devenir la 11ème équipe du paddock.
En attendant, la Formule 1 est aujourd’hui valorisée à 15 milliards de dollars, selon Forbes, qui n’hésite pas à en faire « l’empire sportif le plus cher du monde ».
A lire sur le même thème:
À travers l’Inde en automobile/51,(la couverture) .
L’Air et la Vitesse/15,Le livre .
Photographie/Personnalités/D/Robert Doisneau,Le livre .
Pour lire en automobile/La Vie chimique de l’avenir/02,A voir et à lire. .
L’objectif de automobileclubdesalpes.fr étant de collecter sur le web des articles sur le thème de points permis automobiles et les présenter en essayant de répondre au mieux aux questions des gens. Pour vous informer, ce post à propos du thème « points permis automobiles », vous est présenté par automobileclubdesalpes.fr. Cette chronique a été reproduite du mieux possible. Dans la mesure où vous envisagez de présenter des informations supplémentaires à cet article sur le sujet « points permis automobiles » vous avez la possibilité d’utiliser les coordonnées affichées sur notre website. En consultant de manière régulière notre blog vous serez au courant des futures annonces.