A relever, cet article sur le web dont le propos est « l’automobile » et qui va vous satisfaire.
Le titre troublant ([Critique] Solide «Madame Butterfly» à l’Opéra de Montréal) parle de lui-même.
Présenté sous la signature «d’anonymat
», l’écrivain est positivement connu pour d’autres éditoriaux qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez donc faire confiance aux infos qu’il donne.
Sachez que la date d’édition est 2023-05-07 23:01:00.
Depuis samedi, et pour quatre représentations encore, l’Opéra de Montréal revient à l’une des oeuvres préférées du public, Madame Butterfly. Le succès est au rendez-vous, et les nombreux spectateurs seront heureux.
Il y a plusieurs différences entre opéra et cinéma, et, pour cette Madame Butterfly, l’une d’elles prend des dimensions si absurdes que nous débuterons par ce point. Au cinéma, à l’issue du film, le générique n’omet pas de nous dévoiler jusqu’à l’identité de la personne qui a apporté les sandwiches à la vedette. Or rien de tel à l’opéra…
Samedi, nous sommes sorti de Madame Butterfly en nous disant : « Magnifiques éclairages, quel sans-faute, quel sens raffiné de la poétique des couleurs, quel beau parti tiré des transparences. » Et, là, nous avions envie de tirer notre chapeau à Monsieur Untel ou Madame Unetelle. Mais le nom ne figure pas sur le sommaire communiqué de présentation de Tact Conseil, le nouveau relationniste de l’institution. On le cherche en vain dans le dépliant de la soirée, comme sur le site de l’Opéra. En fait, Anne-Catherine Simard-Deraspe et Nicholas Chimienti (projections) se cachent derrière un code QR distribué à l’entrée. Honneur leur soit donc rendu. Et en priorité.
Puisqu’on parle de « sans-faute », passons directement à Pedro Halffter, qui réussit pratiquement à faire sonner un opéra à Wilfrid-Pelletier. Ce que fait le chef espagnol, c’est relancer sans cesse le discours. S’il laissait la place à l’atermoiement, tout s’affaisserait dans cette salle ingrate. Il n’hésite donc pas à faire jouer l’orchestre un peu « au-dessus » (en tempo, en dynamique), pour obtenir cette présence, et, par ricochet, une tension continue. Bravo, c’est impeccable.
Assumer le passé
L’Opéra de Montréal a concocté un spectacle flexible avec du bois et des paravents translucides. C’est efficace, pas trop lourd. Ainsi habillé par les lumières et projections, le spectacle remplit sa mission. Si l’idée d’une Butterfly est de remplir les caisses pour se permettre une programmation par ailleurs plus aventureuse, autant les remplir à fond, mais le faire bien sur le plan artistique, ce qui est le cas. Mais il faut tout de même constater qu’on est dans le registre de type « spectacle de l’Université de Montréal transposé à l’échelle supérieure » avec projections en plus et costumes soignés. On rappellera que la production par Opera Australia vue ici en 2008 avait des bassins d’eau avec bougies flottantes qui créaient des reflets. C’est peut-être aussi cela le rôle d’une maison subventionnée.
L’idée du spectacle de Stephanie Havey est de faire regarder une partie de l’histoire par Kate Pinkerton et son fils plus âgé, ce fils pris à Butterfly, qui, à la fin, se réconcilie avec son passé. Un problème non réglé par ce qui est, au choix, soit une idée intéressante, soit un subterfuge malin à opposer potentiellement aux décolonisateurs qui s’attaquent désormais aux présentations de ce type d’opéras orientalisants, est de savoir si, comme le fils voit que son père est une ordure cynique, il va le rejeter ou endosser le modèle pour le reproduire. À ce titre, l’idée de faire manquer à l’enfant la scène où Pinkerton réalise à l’acte III l’étendue des ravages de son cynique égoïsme colonialiste devient particulièrement incompréhensible.
Sur le plateau, les rôles principaux font bien les choses. Matthew White est un ténor clair, un peu serré mais très sûr ; Lauren Segal une Suzuki chaleureuse ; Éric Thériault un excellent Goro. Hugo Laporte a bien abordé Sharpless pour sa prise de rôle. On espère qu’il se produira en France dans des théâtres plus petits, qui lui conviendront mieux. Quant à Matthew Treviño, sa voix plafonne en Bonze, alors que Geoffrey Schellenberg fait ce qu’il convient en Yamadori.
La Cio-Cio San de Joyce El-Khoury ? Elle a le rôle dans sa voix, ce n’est pas une bouleversante révélation, mais il y a une alternance de passages formidables (des aigus filés pianissimos) et de choses un peu étranges, comme quelques forte « criés » ou la scène de la mort, dans laquelle la voix plafonne au moment où elle devrait se libérer. Mais, globalement, ce fut une belle prestation et un bon spectacle, bien en dessous de celui de 2008 (Omura, Troxell, Popescu, Westman, Nezet-Séguin), tout de même.
À voir en vidéo
Bibliographie :
Contes du soleil et de la pluie/78,Clicker Ici .
L’Homme qui revient de loin/9,Clicker Ici .
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Toutes les voitures de sport 1980-1989,Ouvrage .
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